
Pour qui danse Marlon Rando ?
Les westerns avec le père le dimanche après-midi ou les paillettes de Dalida sur le tourne-disque du grand-père ? Pour qui danse Marlon Rando? c’est une nouvelle quête identitaire, une danse à plusieurs visages qui fait apparaître la figure des monstres. Ceux façonnés par le patriarcat et l’industrie du spectacle. Ceux dans le regard binaire d’une société en mouvement malgré elle. Un spectacle où les icônes chutent du trône.
Pour apprendre à exister en habitant sa propre légende et marcher la tête haute.
Alana S. Portero – La mauvaise habitude
La performance du genre comme outil d’exploration des questions de filiation permet à Enora Boëlle et Juliette Chaigneau d’imaginer un spectacle hybride et joyeux à base de drag-king et de récit de soi fantasmé, de chorégraphies pop et de lip sync libérateur.
Pour qui danse Marlon Rando ? c’est une subtile alchimie entre esthétique camp et épure. Camp pour l’artifice, l’exagération, le grotesque comme mode d’expression. Épure comme moyen d’affirmation. C’est un travail sur le visuel, le graphique des corps et les identités. C’est encore du blanc et de la paillette, encore des couleurs franches et synthétiques. Un croisement subtile (ou pas) entre Jacques Demy et Alexis Langlois.


Générique
Texte, mise en scène et jeu : Enora Boëlle et Juliette Chaigneau · Chorégraphie : Kiyan Khoshoie · Dramaturgie : Vanessa Vallée · Scénographie : Marine Brosse · Conception et réalisation des costumes : Allison Schmitt · Création lumière : Anthony Merlaud · Régie lumière : Caroline Gicquel · Production et diffusion : Babeth Bouëtard
Production : Mauvais Garçon
Coproduction / en cours / : Le Vivat – Scène conventionnée d’intérêt national art et création, Armentières
Soutiens : Le ZEF – Scène Nationale de Marseille